S’il ne fallait retenir qu’un nom dans l’histoire du Passage du Nord, ce serait celui de Léon Fontaine. Après l’inauguration de la galerie en 1882, les ambitions culturelles du lieu — musée et théâtre — peinent à trouver leur public. Le projet s’essouffle, les dettes s’accumulent, et le Passage frôle l’hypothèque. C’est dans ce contexte incertain qu’apparaît Léon Fontaine. Homme de l’ombre, discret mais déterminé, il sauve l’édifice d’un destin malheureux. Mais qui était donc cet homme sans lequel le Passage n’existerait peut-être plus aujourd’hui ?
S’il ne fallait retenir qu’un nom dans l’histoire du Passage du Nord, ce serait celui de Léon Fontaine. Après l’inauguration de la galerie en 1882, les ambitions culturelles du lieu — musée et théâtre — peinent à trouver leur public. Le projet s’essouffle, les dettes s’accumulent, et le Passage frôle l’hypothèque. C’est dans ce contexte incertain qu’apparaît Léon Fontaine. Homme de l’ombre, discret mais déterminé, il sauve l’édifice d’un destin malheureux. Mais qui était donc cet homme sans lequel le Passage n’existerait peut-être plus aujourd’hui ?
Né à Mons le 1er octobre 1846, Léon Fontaine est issu d’une ancienne lignée de juristes. Son père, Émile Fontaine, est notaire et conseiller communal ; sa mère, Odile Letoret, vient d’une famille à la réussite financière remarquable au XIXe siècle. Hélas, elle décède prématurément à l’âge de 25 ans, laissant Léon orphelin de mère à seulement deux ans. Il est vraisemblablement élevé par ses grands-parents maternels, tout en vivant avec son père, jusqu’à son décès en 1874. À 27 ans, Léon Fontaine rejoint définitivement ses grands-parents à Bruxelles. Son grand-père, Charles Letoret, médecin et industriel décoré pour son engagement en 1830, exerce une forte influence sur son parcours.
Né à Mons le 1er octobre 1846, Léon Fontaine est issu d’une ancienne lignée de juristes. Son père, Émile Fontaine, est notaire et conseiller communal ; sa mère, Odile Letoret, vient d’une famille à la réussite financière remarquable au XIXe siècle. Hélas, elle décède prématurément à l’âge de 25 ans, laissant Léon orphelin de mère à seulement deux ans. Il est vraisemblablement élevé par ses grands-parents maternels, tout en vivant avec son père, jusqu’à son décès en 1874. À 27 ans, Léon Fontaine rejoint définitivement ses grands-parents à Bruxelles. Son grand-père, Charles Letoret, médecin et industriel décoré pour son engagement en 1830, exerce une forte influence sur son parcours.
Léon Fontaine commence sa carrière dans l’industrie houillère, à Flénu, dans sa région natale, où son oncle est administrateur de charbonnage. Il y est référencé comme sous-ingénieur. Dès 1873, il est nommé vice-consul d’Espagne à Bruxelles — une fonction qui témoigne de son insertion dans les milieux influents de la bourgeoisie commerçante et industrielle.
Léon Fontaine commence sa carrière dans l’industrie houillère, à Flénu, dans sa région natale, où son oncle est administrateur de charbonnage. Il y est référencé comme sous-ingénieur. Dès 1873, il est nommé vice-consul d’Espagne à Bruxelles — une fonction qui témoigne de son insertion dans les milieux influents de la bourgeoisie commerçante et industrielle.
En 1875, il épouse Marie Pauline Eugénie van der Straeten, issue d’une famille de la bourgeoisie catholique limbourgeoise. Le père de Marie, haut fonctionnaire au ministère des Finances, deviendra notamment directeur de la Société Générale de Belgique. Le couple aura quatre filles : Odile, Gabrielle, Marguerite et Suzanne.
En 1875, il épouse Marie Pauline Eugénie van der Straeten, issue d’une famille de la bourgeoisie catholique limbourgeoise. Le père de Marie, haut fonctionnaire au ministère des Finances, deviendra notamment directeur de la Société Générale de Belgique. Le couple aura quatre filles : Odile, Gabrielle, Marguerite et Suzanne.
L’acquisition du Passage du Nord vient couronner le parcours d’un homme solidement ancré dans les dynamiques économiques et sociales de son temps, capable de concilier ambition patrimoniale et gestion pragmatique. Grâce à lui, le Passage du Nord traverse les époques. Et l’histoire ne s’arrête pas là : aujourd’hui encore, les descendants de Léon Fontaine sont propriétaires du Passage du Nord. Présents au sein du conseil d’administration, ils veillent depuis plus d’un siècle à la préservation et à la vitalité de ce lieu emblématique de Bruxelles.
L’acquisition du Passage du Nord vient couronner le parcours d’un homme solidement ancré dans les dynamiques économiques et sociales de son temps, capable de concilier ambition patrimoniale et gestion pragmatique. Grâce à lui, le Passage du Nord traverse les époques. Et l’histoire ne s’arrête pas là : aujourd’hui encore, les descendants de Léon Fontaine sont propriétaires du Passage du Nord. Présents au sein du conseil d’administration, ils veillent depuis plus d’un siècle à la préservation et à la vitalité de ce lieu emblématique de Bruxelles.