Le Passage du Nord est l’un des joyaux architecturaux de Bruxelles. Mais le temps, les bouleversements historiques et les changements d’usage ne lui ont pas toujours été favorables. Au fil du 20e siècle, ses dômes, en mauvais état, sont démontés, les colonnes d’entrée et les statues de la façade principale disparaissent et les devantures des boutiques sont progressivement transformées, perdant leur unité d’origine. À la fin des années 1990, après avoir déjà rénové les toitures du Passage du Nord, la décision est prise de redonner tout son éclat à l’ensemble du bâtiment. Un vaste chantier de restauration s’amorce alors. Il s’étendra sur près de trente ans. Toitures, façades, colonnes, verrières, sols, sculptures… grâce au savoir-faire patrimonial de nombreux artisans, chaque élément est restauré avec le plus grand soin, guidé par des documents d’archives, des sondages, des photographies et gravures anciennes.
Le Passage du Nord est l’un des joyaux architecturaux de Bruxelles. Mais le temps, les bouleversements historiques et les changements d’usage ne lui ont pas toujours été favorables. Au fil du 20e siècle, ses dômes, en mauvais état, sont démontés, les colonnes d’entrée et les statues de la façade principale disparaissent et les devantures des boutiques sont progressivement transformées, perdant leur unité d’origine. À la fin des années 1990, après avoir déjà rénové les toitures du Passage du Nord, la décision est prise de redonner tout son éclat à l’ensemble du bâtiment. Un vaste chantier de restauration s’amorce alors. Il s’étendra sur près de trente ans. Toitures, façades, colonnes, verrières, sols, sculptures… grâce au savoir-faire patrimonial de nombreux artisans, chaque élément est restauré avec le plus grand soin, guidé par des documents d’archives, des sondages, des photographies et gravures anciennes.
2000 : Rénovation des façades extérieures et corniches, sur le Boulevard A. Max et sur la rue Neuve 2000 – 2016 : Les devantures retrouvent leur apparence d’antan Un chantier long de seize années débute avec la restauration à l’identique des devantures de magasins. Les matériaux utilisés sont les mêmes qu’à l’origine : soubassements en pierre bleue avec au centre des vitraux dans un cadre métallique imitant les anciens soupiraux, porte et châssis en chêne, colonne revêtue de miroirs, cartouche s’intégrant dans une corniche elle aussi restaurée et repeinte dans les couleurs d’origine. Cette opération redonne au Passage du Nord toute son unité visuelle et son charme Belle Époque.
2000 : Rénovation des façades extérieures et corniches, sur le Boulevard A. Max et sur la rue Neuve 2000 – 2016 : Les devantures retrouvent leur apparence d’antan Un chantier long de seize années débute avec la restauration à l’identique des devantures de magasins. Les matériaux utilisés sont les mêmes qu’à l’origine : soubassements en pierre bleue avec au centre des vitraux dans un cadre métallique imitant les anciens soupiraux, porte et châssis en chêne, colonne revêtue de miroirs, cartouche s’intégrant dans une corniche elle aussi restaurée et repeinte dans les couleurs d’origine. Cette opération redonne au Passage du Nord toute son unité visuelle et son charme Belle Époque.
2000 – 2001 : Restauration des statues et de l’éclairage – Façade Adolphe Max Contrairement aux deux statues des balcons du deuxième étage, les quatre groupes d’enfants sculptés par Albert Desenfans et soutenant des candélabres sont alors toujours présents mais très abîmés : coudes cassés, doigts manquants, fissures visibles… Grâce à la présence des quatre exemplaires, une reconstitution fidèle des parties endommagées peut avoir lieu en s’appuyant sur les éléments intacts des autres sculptures. Toujours en façade, l’éclairage d’origine a disparu depuis longtemps et seule une photo éloignée et floue subsiste. Faute de détails suffisants, un modèle proche visuellement, observé sur un autre immeuble bruxellois, a été sélectionné et reproduit huit fois pour restituer l’harmonie d’origine. Il subsiste néanmoins deux candélabres sur les quatre. Les deux éléments manquants sont reproduits à l’identique à partir des modèles existants. Ces ensembles de statues surmontées de lanternes redonnent à la façade principale de l’édifice tout son caractère et son identité.
2000 – 2001 : Restauration des statues et de l’éclairage – Façade Adolphe Max Contrairement aux deux statues des balcons du deuxième étage, les quatre groupes d’enfants sculptés par Albert Desenfans et soutenant des candélabres sont alors toujours présents mais très abîmés : coudes cassés, doigts manquants, fissures visibles… Grâce à la présence des quatre exemplaires, une reconstitution fidèle des parties endommagées peut avoir lieu en s’appuyant sur les éléments intacts des autres sculptures. Toujours en façade, l’éclairage d’origine a disparu depuis longtemps et seule une photo éloignée et floue subsiste. Faute de détails suffisants, un modèle proche visuellement, observé sur un autre immeuble bruxellois, a été sélectionné et reproduit huit fois pour restituer l’harmonie d’origine. Il subsiste néanmoins deux candélabres sur les quatre. Les deux éléments manquants sont reproduits à l’identique à partir des modèles existants. Ces ensembles de statues surmontées de lanternes redonnent à la façade principale de l’édifice tout son caractère et son identité.
2005 : Deux colonnes retrouvées Les deux colonnes de l’entrée principale du Passage, retirées au début du XXe siècle, sont reconstituées à l’identique. Une restitution emblématique, qui redonne à l’entrée sa cohérence architecturale. Ces nouvelles colonnes n’ont plus de vocation structurelle, elles sont là aujourd’hui pour la reconstitution fidèle de l’entrée de la Galerie. En 2025, ces colonnes sont choisies pour incarner l’identité graphique du Passage du Nord.
2005 : Deux colonnes retrouvées Les deux colonnes de l’entrée principale du Passage, retirées au début du XXe siècle, sont reconstituées à l’identique. Une restitution emblématique, qui redonne à l’entrée sa cohérence architecturale. Ces nouvelles colonnes n’ont plus de vocation structurelle, elles sont là aujourd’hui pour la reconstitution fidèle de l’entrée de la Galerie. En 2025, ces colonnes sont choisies pour incarner l’identité graphique du Passage du Nord.
2010 : Un sol à la hauteur du lieu Remplacé par du carrelage dans les années 1960, le revêtement de sol retrouve enfin son aspect d’origine. La pierre de Comblanchien, matériau naturel et noble, respecte l’esprit originel de l’édifice. Les dalles ont été posées selon les plans d’époque, confirmés par une photographie ancienne qui atteste de la fidélité de la restitution.
2010 : Un sol à la hauteur du lieu Remplacé par du carrelage dans les années 1960, le revêtement de sol retrouve enfin son aspect d’origine. La pierre de Comblanchien, matériau naturel et noble, respecte l’esprit originel de l’édifice. Les dalles ont été posées selon les plans d’époque, confirmés par une photographie ancienne qui atteste de la fidélité de la restitution.
2017 – 2018 : Une renaissance intérieure Une restauration en profondeur est menée à l’intérieur du Passage : • Peinture des façades intérieures dans leurs couleurs historiques, retrouvées grâce à des sondages stratigraphiques ; • Restauration complète des caryatides : reconstitution des parties manquantes, traitement des fissures, remise en peinture ; • Renforcement des verrières et pose de nouveaux carreaux translucides en plexiglas, pour retrouver lumière et légèreté ; • Reconstitution de l’éclairage d’époque, sur base de photographies et gravures anciennes.
2017 – 2018 : Une renaissance intérieure Une restauration en profondeur est menée à l’intérieur du Passage : • Peinture des façades intérieures dans leurs couleurs historiques, retrouvées grâce à des sondages stratigraphiques ; • Restauration complète des caryatides : reconstitution des parties manquantes, traitement des fissures, remise en peinture ; • Renforcement des verrières et pose de nouveaux carreaux translucides en plexiglas, pour retrouver lumière et légèreté ; • Reconstitution de l’éclairage d’époque, sur base de photographies et gravures anciennes.
2023 : Le retour des statues d’enfants au niveau de la façade principale Deux statues d’enfants, signées Albert Desenfans et retirées au début du 20e siècle à cause de leur mauvais état, sont reconstituées à partir des modèles conservés sur la passerelle intérieure. Leur reproduction et leur pose sont confiées à l’artisan staffeur-stucateur Michel Ciselet. Grâce à ce travail minutieux, la façade principale retrouve sa splendeur et son apparence d’autrefois.
2023 : Le retour des statues d’enfants au niveau de la façade principale Deux statues d’enfants, signées Albert Desenfans et retirées au début du 20e siècle à cause de leur mauvais état, sont reconstituées à partir des modèles conservés sur la passerelle intérieure. Leur reproduction et leur pose sont confiées à l’artisan staffeur-stucateur Michel Ciselet. Grâce à ce travail minutieux, la façade principale retrouve sa splendeur et son apparence d’autrefois.
2024 : Dômes, ornements et nouveaux usages Détruits en 1910, les dômes du Passage du Nord sont reconstitués à l’identique en 2024, dans le respect de l’architecture d’origine. Le projet est confié à l’Atelier d’Architecture du Congrès, qui en redessine les plans en s’appuyant sur des documents anciens, tout en corrigeant les défauts structurels ayant conduit à leur disparition. Ce chantier exceptionnel marque l’aboutissement de plus de trente années de restauration. Il sera couronné en 2024 par le Prix Prince Alexandre de Mérode pour le Patrimoine, récompensant ainsi un travail hors norme.
2024 : Dômes, ornements et nouveaux usages Détruits en 1910, les dômes du Passage du Nord sont reconstitués à l’identique en 2024, dans le respect de l’architecture d’origine. Le projet est confié à l’Atelier d’Architecture du Congrès, qui en redessine les plans en s’appuyant sur des documents anciens, tout en corrigeant les défauts structurels ayant conduit à leur disparition. Ce chantier exceptionnel marque l’aboutissement de plus de trente années de restauration. Il sera couronné en 2024 par le Prix Prince Alexandre de Mérode pour le Patrimoine, récompensant ainsi un travail hors norme.
2024 : Restitution des ornements de couverture Les macarons en zinc coulés retrouvent leur place sur le devant des chenaux, au pied des nouveaux dômes. Les visages sculptés qui ornent ces éléments décoratifs sont recréés avec précision à partir d’un scan 3D des visages sculptés sur la façade côté rue Neuve. Ce travail de restitution, alliant technologie et savoir-faire traditionnel, est le fruit d’une collaboration entre l’Atelier d’Architecture du Congrès, Art et Ardoises, Les Charpentiers et la Dinanderie Clabots.
2024 : Restitution des ornements de couverture Les macarons en zinc coulés retrouvent leur place sur le devant des chenaux, au pied des nouveaux dômes. Les visages sculptés qui ornent ces éléments décoratifs sont recréés avec précision à partir d’un scan 3D des visages sculptés sur la façade côté rue Neuve. Ce travail de restitution, alliant technologie et savoir-faire traditionnel, est le fruit d’une collaboration entre l’Atelier d’Architecture du Congrès, Art et Ardoises, Les Charpentiers et la Dinanderie Clabots.
2023 - 2024 : Réaménagement des étages par Cohabs Après un siècle d’occupation par l’Hôtel Métropole, les étages du Passage du Nord connaissent une nouvelle vie grâce à Cohabs, acteur belge de référence dans le coliving à l’échelle internationale. Présente à Bruxelles, Paris ou New York, l’entreprise transforme des lieux emblématiques en maisons partagées et inspirantes au cœur des grandes villes. Avec 60 chambres entièrement meublées, une vaste terrasse sur le toit, une salle de cinéma, une salle de sport, un espace de coworking et même un local à vélos, le Cohabs x Passage du Nord devient le plus grand espace de coliving jamais réalisé par l’entreprise.
2023 - 2024 : Réaménagement des étages par Cohabs Après un siècle d’occupation par l’Hôtel Métropole, les étages du Passage du Nord connaissent une nouvelle vie grâce à Cohabs, acteur belge de référence dans le coliving à l’échelle internationale. Présente à Bruxelles, Paris ou New York, l’entreprise transforme des lieux emblématiques en maisons partagées et inspirantes au cœur des grandes villes. Avec 60 chambres entièrement meublées, une vaste terrasse sur le toit, une salle de cinéma, une salle de sport, un espace de coworking et même un local à vélos, le Cohabs x Passage du Nord devient le plus grand espace de coliving jamais réalisé par l’entreprise.